Quand l’ art nous confronte avec les possibles – plus ou mois souhaitables- offerts par les usages des technologies…

Avec sa performance-conférence « Be Arielle F » Simon Senn soulève des questions multiples que ce soit sur le genre, le consentement, l’éthique, l’intégrité physique ou le droit encadrant les données personnelles sur Internet…

L’artiste rentre dans le corps scanné d’une étudiante anglaise qu’il a acheté pour 10 euros sur le Web :
« J’ai appris qu’il existait des capteurs qui permettent de coordonner mouvements réels et mouvements virtuels. Pour tester ça, il me fallait une réplique digitale. Je suis allé sur 3dscanstorecom. (…) Dans le catalogue féminin, j’ai trouvé le corps d’Arielle, qui était parfaitement à ma taille. C’était le Black Friday et je l’ai acheté pour seulement 10$ avec une licence commerciale m’autorisant à vendre son image ou à en faire de la publicité. »

A retrouver son interview dans Libération : https://next.liberation.fr/amphtml/theatre/2020/09/18/je-me-suis-dit-ah-ok-je-peux-me-sentir-bien-dans-un-corps-de-femme-et-c-est-beau_1799870